Carole Delga

J’aime cette phrase
de l’écrivaine Annie Ernaux :

« Je me considère très peu comme un être unique, au sens d’absolument singulier, mais comme une somme d’expériences, de déterminations aussi, sociales, historiques, (…), de langages, et continuellement en dialogue avec le monde passé et présent ».

QUI SUIS-JE ?

C’est par un patient polissage que se forme la personnalité mais aussi la citoyenneté.

La mienne se forgea dans un milieu modeste et une enfance commingeoise au pied des Pyrénées. J’y appris l’amour familial et la beauté d’une terre. J’y mesurai immédiatement l’importance du travail. On aime beaucoup parler du « mérite républicain », de ses promesses d’élévation, son pouvoir d’émancipation et son ouverture au monde. Et il le faut, plus que jamais. Mais avant d’être des mots, la formule fut un appel à l’effort et une âpre réalité qui se rappelaient chaque jour à moi.

J’ai toujours aimé les gens. Aider les gens, se battre pour eux, ce ne devrait pas être une singularité dans le monde d’aujourd’hui

Hélas, la réussite individuelle en anime beaucoup : je me sens, pour ma part, accomplie quand mes idéaux prennent vie dans le collectif. Ils s’appellent justice, égalité, respect, honnêteté : je ne prétends pas à l’originalité mais à la sincérité. Ce sont des principes que dans mon métier de fonctionnaire territoriale, comme élue, de Maire de Martres-Tolosane à Présidente d’Occitanie, j’ai toujours portés. De mon histoire, de mon expérience, s’est forgé le refus viscéral d’accepter l’assignation à résidence, qu’elle soit sociale et territoriale, qui nourrit le repli sur soi et la colère d’un nombre toujours plus important de nos concitoyens.

En France, il se murmure que l’on devient important quand on prend un poste à Paris. A l’Assemblée, au ministère, un accent chantant reflète le sud, son soleil, sa convivencia. Un jour, j’aimerais qu’on y entende aussi le sentiment d’enclavement des campagnes et des montagnes, de certains quartiers, les craintes pour l’accès au travail, à la santé, au logement, aux services publics.

J’ai fait le choix de ma région, car je crois en la République des Territoires, celle qui fortifie notre République une et indivisible.

Je suis Présidente de Région depuis 2016

Et je suis au cœur du champ de bataille. L’emploi, l’égalité, l’éco-responsabilité : en sillonnant sans répit notre territoire, pas besoin d’institut de sondage pour savoir ce que sont les préoccupations premières de la population. Je suis une femme d’écoute, de dialogue, de solutions et de poigne. Je suis cheffe, c’est vrai, mais j’aime avant tout quand l’orchestre tout entier donne satisfaction. On ne se refait pas.

Nos combats
Femme libre, je n’ai pas d’ambition personnelle si ce n’est celle de servir, de rassembler.

Vous avez des attentes, des projets, des rêves, qu’ils soient d’entreprendre, de se former, de créer, d’agir. Notre force, c’est ce collectif de femmes et d’hommes qui croient en leur région, en son avenir. Notre chemin, c’est celui de la confiance, de la main tendue à l’autre, la fierté de nos cultures. L’Occitanie en commun, c’est la raison de notre engagement.

Mon
Parcours

Née le 19 août 1971 à Toulouse
Vie maritale – Réside à Martres Tolosane

De 1994 à 2008

Directrice dans l’administration territoriale : responsable des monuments historiques à la mairie de Limoges puis directrice d’un syndicat des eaux et d’assainissement.

2008 et 2014

Élue puis réélue Maire de Martres Tolosane au 1er tour

2010 à 2013

Vice-Présidente de la Région Midi-Pyrénées

2012

Élue Députée du Comminges–Savès au 1er tour

2014

Secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire, auprès du Ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique

2016

Présidente de la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée

L’Occitanie
en commun
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